Sandrine Rousset

Fées, anges, troubadours d’un soir. Air de luth, de flûte, chant de bateaux. Villages du bout du monde et d’ici. Châteaux de seigneur de la ville, de pacotille. Collines et routes serpentines. Bienvenue en des temps lointains où se perdre en chemin.

Arbre fantaisiste, majestueux, éclatant, lumineux. Arbre-refuge, compagnon de jeu, arbre des amoureux. Arbre à oiseaux, arbre-nourricier, arbre pour se reposer. Il est le témoin du temps qui passe, le gardien des secrets oubliés.

Un songe, un rêve, une ombre, une présence, une trace, une apparition, un guerrier… Sont-ils le fruit d’une imagination trop fertile, habitent-ils nos intérieurs ou se sont-ils perdus dans le décor d’une scène, dans le décor de la toile ? Mystère.

Drapeaux multicolores virevoltant, cabanes endormies, eaux miroitantes, vent qui souffle dans les voiles, qui souffle sur les ailes avant de mourir en découvrant la ville. Reflets de paysages connus, impressions de déjà vu. Perdons-nous pour mieux les découvrir.

Un sourire, un regard, une moue, un froissement, une pose, une posture, une expression, un détail qui dit tout, un peu de finesse et de délicatesse et au travers : un brin de vie.